Originaire d’Europe méditerranéenne, cet arbrisseau de 0,50 à 1,50 m, aux tiges ligneuses, a des feuilles vert sombre dessus, blanchâtre dessous, persistantes, sessiles, entières et coriaces. Ses fleurs, bleu pâle, sont petites, en grappes axillaires, à l’aisselle des feuilles.
Herbe sacrée pour les romains, le romarin portait bonheur aux vivants, garantissait aux morts un séjour paisible dans l’au-delà et servait d’encens dans les cérémonies religieuses. Une légende nous dit « et c’est de ce jour, que ses fleurs ont la couleur du ciel et apparaissent le jour de la passion » car la Vierge Marie, pendant la fuite en Egypte se serait reposée à ses pieds ou aurait étendu les langes de l’Enfant Jésus sur ses rameaux. Ainsi bénéficieraient d’une protection particulière ceux qui en parfumeraient leur maison. Plus proche de nous, c’est la fameuse « eau de la reine de Hongrie », de la fin du XIVème siècle, qui redonna santé et beauté à Donna Isabella, Reine de Hongrie, qui a fait la réputation du romarin.
Son odeur de plante aromatique saute au nez. Elle s’apparente à celle de l’huile essentielle, d’un conifère et de sa résine fraîche. Son goût donne la même impression mais est plus léger, subtil même, huileux d’abord puis un peu amer sur le fond.
En tisane, eau florale, huile essentielle, baume et aromate.
Respecter les doses et ne pas en faire un usage prolongé.
Ils semblerait que vous n'ayez pas encore fait de choix.